Après qu’un feu m’ait grillé les poils et fait sentir le cochon grillé la première nuit que j’ai passée avec Lui, après qu’une étagère pleine de vaisselle neuve, de couteaux et sur laquelle était posé le grille-pain me soit tombée dessus et assommé, je pensais que j’avais atteint le quotat d’accidents domestiques pour l’année.
La thèse selon laquelle mes parents en voulaient à ma vie avait été écartée, comme celle de mon petit frère selon laquelle je vivais un scénario analogue à celui du film “Destination Finale”. Mais ce soir, ça a recommencé.
Un empoisonnement. J’ai été victime d’un empoisonnement. Il y a quelques jours, ma mère était venue avec un caddie de courses. Caddie bienvenu en période de déficit budgétaire.
Ce soir, en préparant réchauffant l’un des petits plats surgelés choisis par ma mère, une odeur forte m’a mis la puce à l’oreille. Très vite, j’ai éteint le gaz, ouvert la fenêtre et jeté le contenu de la casserole. Puis en lisant à la loupe l’emballage, l’indication m’a sauté aux yeux : LARDONS.
Maman, s’il te plait arrête le massacre.
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