{Chéri, c’est chimique !}
01.02.08
Six garçons. Moi. De multiples possibilités. Je m’amuse de ces intéractions. Je les observe. Je les vis. Pour moi qui n’ait été entouré que de filles, c’est énigmatique.
Etrange de les voir chacun avoir une relation particulière avec moi, un mode de langage, des attitudes, des gestes tendres. Je ne suis pas le centre, plutôt un électron libre, mais j’avoue qu’avoir ses six garçons pour moi, c’est magique.
Lui et moi, c’est magnétique. Je n’y peux rien. Il n’y peut rien. Nos corps s’appellent. Il faut que l’on se touche, que l’on se cherche. Une complicité nouvelle qui ne va pas sans me poser de problèmes. Il ne peut y avoir plus. Des deux côtés. Je n’irai jamais plus loin. Et il sait qu’il ne doit pas aller plus loin. Calinades, pincements, petits jeux sensuels et moi dans ses bras.
Lui et Moi, c’était anecdotique. Je n’y peux rien. Il n’y peut rien. C’était un entre-deux. Je ne l’ai pas décidé. Il aurait pu être plus. Mais nos chemins se sont séparés. C’était un secrêt. Je ne l’ai pas décidé non plus mais j’ai accepté de garder pour moi notre nuit. Taquinades, langue de pute attitude, et sa main dans mon dos comme pour me rassurer.
Lui et Moi, c’est platonique. Je n’y peux rien. Il n’y peut rien. Il a manqué son occasion et je suis passé à autre chose. Alors quand, en pleine soirée, entourés de tous les autres, il m’envoit un sms adorable et me serre fort dans ses bras, je me dis que c’est mieux ainsi. Gentillesses, douceurs, et il se met sur le ventre pour dormir.
Lui et moi, c’est idyllique. Pas maintenant mais dans cinq ans. Je n’y peux rien. Il n’y peut rien. C’est le gentil garçon par excellence. Juste une petite étincelle de folie dans le regard. L’étincelle qui fait craquer. Dans cinq ans. En attendant, je me faufile dans ses bras, lui caresse les cheveux, et lui dis qu’il est le plus beau.
Lui et Moi, c’est atypique. Je n’y peux rien. Il n’y peut rien. On s’allume à longueur de journée. On se désire mais chaque fois que l’on se retrouve cette flamme sexuelle s’éteint et tout devient tendre. Personne n’est dupe. Tout le monde le dit. Charmantes attentions, charmantes intentions, deux impudiques qui s’apprivoisent avec pudeur.
Il reste des “Lui” disponibles. Je les attends. L’héroïque, l’euphorique, le fantastique, le cosmique, le romantique, le diabolique, l’angélique…
Pour oublier le tragique, le mélodramatique, je veux que ça soit chimique.
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