Les pages se tournent. J’avance.

Je sais. J’utilise une déviation. Une proposition de travail intéressante. Celle que j’attends depuis un an maintenant. Mais celle dont je ne voulais plus. Et elle tombe. Maintenant. J’aurais dû sauter de joie. Mais je suis plutôt calme. J’accepte peut-être pour de mauvaises raisons. Mais j’accepte. J’emprunterai cette déviation.

Je sais. Mon comportement avec les garçons est étrange. Ils sont tous à moi. Pour moi. Mais ils n’ont pas le droit de me toucher. Des peluches. Des nounours. Les garçons de mon entourage ont rejoint depuis longtemps les peluches sur mon armoire.

Je les aime bien. Oui. Je suis jaloux. Aussi. Mais je suis comme ça. Et parfois j’ai l’impression que c’est moi la peluche. Et ça ne me plait pas. Alors je vais faire ce que ma mère m’avait forcé à faire plus jeune. Je vais m’en débarrasser. C’est mieux. Pour grandir.

Je suis peut-être trop naïf. Trop candide. Ca doit changer.

Chaque garçon, sa solution.

Et lui ? Je ne sais pas. Je le verrai bientôt. Mais c’est cassé. J’aurais tellement aimé que l’on soit proche comme je le suis avec les autres. Mais ce n’est pas possible. Et pourtant, nous sommes pareils.

C’est dit j’avance.

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