Oui, des “je t’aime” j’en ai entendu. Les amicaux. Les Familiaux. Les amoureux…

Je le disais Vendredi. Jolies Lèvres et moi. Cinq mois. Oh il y a eu des “je t’aime”. Mais toujours bien placés. Il sait les poser au bon moment. Au bon endroit. Il a du mal certes. Il a du mal à exprimer ses sentiments. Mais il y arrive. Pour Moi. Pour moi ça a toujours été plus facile.

Tellement facile. Et en même temps, j’ai eu du mal avec lui. Impossible. Impossible de lui dire. Pas après ce qui m’est arrivé. Pas après cette année. Pas après Lui.

Il y en a eu des “je t’aime”.

Je me souviens d’un “je t’aime” spontané. Au téléphone. Un soir comme ça. En raccrochant précipitamment. Je m’en suis souvenu récemment. Je l’avais oublié parce que, finalement, je n’y ai jamais cru. C’est triste n’est-ce pas ?

Je me souviens d’un “je t’aime”. Il avait bu et je l’ai harcelé de questions. Pour savoir comment il me voyait. Le Vietnamien avait répondu “mais biensûr que je t’aime, tu me fais chier avec tes grands yeux à la candy tu te fais toujours avoir par les mecs”.

Je me souviens d’un “je t’aime”. Par écrit. Lui aussi avait un peu bu. Le Géant m’aime. Je n’en ai jamais douté. Un soir. Seul à la maison. Après plusieurs messages échangés, je reçois ce message. Je t’aime. Un coup de marteau. Le lendemain, il ne s’en souvenait plus. Bien évidemment.

Et il y a quelques jours. “Je t’aime. A ma façon“. Lui. Lui qui ne m’a jamais parlé comme ça. Lui qui se transforme en statue quand je le touche. Lui qui ne s’ouvre jamais totalement. J’avoue que j’ai été ému. Presque aux larmes.

Des “je t’aime”. J’en ai entendu. J’en entends.

Et j’en devine. Parce qu’il y a ceux qui les pensent fort même s’ils ne le disent pas.

Et eux aussi me font du bien.

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