{Chéri, … }

26.10.07

Alors oui, Mardi soir en te quittant j’ai eu du mal, j’ai eu Mal.

Prendre cette décision a été dur pour moi pour les raisons que tu connais. J’ai essayé de ne rien laissé paraître. Contrôler un maximum ma voix tremblante et essayer de respirer calmement alors que je manquais d’air, rester le plus calme possible. Une façade.

En réalité, à l’instant même où nous avons commencé à parler, ma poitrine s’est bloquée. J’avais déjà eu le coeur serré, la gorge nouée mais là c’était différent. L’impression que mon Coeur enflait. Lourd. Il était lourd, plus gros. Tros gros pour ma frêle cage thoracique.

La discussion finie. Je me demandais si j’allais réussir à pleurer après m’être retenu face à Toi. Un gilet sur mes épaules, je me suis assis dans le balcon, en vain. Dans mon lit, recroquevillé, je voulais savoir ce que la Radio chanterait là maintenant. Tu sais, mon jeu stupide. Et à l’écoute de cette chanson, j’ai tout perdu. Ma forteresse, mon masque, ma force. En position foetale, j’ai pleuré comme je ne me rappelle pas avoir pleuré un jour.

Mal. J’avais mal. Mais derrière la douleur, la haine. Je t’en veux pour les raisons que tu connais. Je m’en veux d’avoir cru coûte que coûte que c’était possible alors que ça ne l’était pas. J’en veux à tous ceux qui vivent ce que l’on me refuse. Tous ceux qui se trouvent et se gardent. Ceux qui ne rencontrent jamais d’obstacles. Ceux qui sont deux. Ceux qui sont seuls et le désirent. Ceux qui sont heureux. J’en veux à tous ceux qui vivent. Et je lui en veux à Lui.

Le Roi des Rois. Celui qui décide. Celui qui nous demande d’accepter la prédestination même si elle est négative. Maudit. Comment me qualifier ? Je suis maudit. Tout avait bien commencé et c’est soudainement dégradé sans que je ne puisse rien y faire. Brutalement. Comme un sort qui m’aurait été jeté. Pour cela, je lui en veux à Lui aussi. Et tant pis si mes paroles l’offensent.

Le lendemain matin, réveillé plus tôt sans possibilité de me rendormir, mon cerveau se demandait encore comment j’avais pu prendre cette décision. Evidemment, je n’avais pas réellement le choix. J’étais seul à jouer depuis un moment. Mais au petit matin, je me demandais si je ne t’avais pas blessé, si tu n’espérais pas un nouveau “je t’attendrai”, pourquoi avait-il fallu que les choses tournent ainsi… Et puis, non. Je te pense soulagé. Etre seul. Tu le désirais tellement, plus que tu ne me désirais moi. C’est ce qui m’est le plus dur à entendre.

La journée défilait. L’envie de frapper quiquonque lèverait la voix sur moi. Le Roi des prédestinations négatives s’est acharné à ne mettre que des couples sur ma route. Main dans la main ou complices du regard, se balladant innocemment ou s’embrassant goulûment juste à côté de moi. Ce que je demande est-il si dur à obtenir… Entré dans ce magasin, la vendeuse n’a peut-être pas compris comment son simple bonjour m’a fait fondre en larmes. Je crois que je ne suis plus le bienvenu chez Habitat. Alors je n’ai même pas essayé Maisons du Monde.

La journée s’est achevée. Ma haine s’est transformée. Un arrière-goût d’inachevé pour cette relation. Et un pincement au coeur parce que putain de merde ça aurait pu être génial.

Je vous en veux à Tous. C’est aussi simple.
(Commentaires non désirés sur ce billet pas plus qu’à l’extérieur).

 

Future escapade à Toulouse mi-novembre.

Il était temps. Notre meilleure amie et ses pancartes “prévention”. Notre meilleure amie et ses soutifs 8en1 effet ultra push-up. Notre meilleure amie partie s’exiler dans la ville des Roux.

Chachamourra, on arrive.

PS : prépare le cake aux olives.

 

Non je n’ai pas changé d’avis. Je m’accroche à ce chemin que j’ai choisi. Et même s’il n’est pas très praticable en ce moment, je m’obstine. Quitte à boiter au gré de mes humeurs. Je suis une tête de mule ne l’oublie pas. Aller, arrête de faire cette tête, je sais que ça te plaît.

Je vois les choses autrement. A chaque moment. A chaque instant. Je me sens différent. Jamais le même. J’avance et je le sens. Saches que même si tu mettais une montagne entre nous, elle ne m’écarterait pas de ce chemin.

Parce que pour pouvoir le pratiquer, j’use de nos souvenirs comme béquille. Avec une certitude. Celle que ça en vaut la peine.

Et ce syllogisme de Brigitte.

Il faut souffrir pour être beau.
Je suis beau avec Toi.
Je souffrirai pour être avec Toi
.

Oui je sais, “non tu ne me fatigues pas… tu me saoules”.

Ce n’est pas simple. Ni facile. Il ne m’a pas réveillé d’un long et profond sommeil. Et il ne m’a pas cherché dans tout le pays pour me faire essayer une converse de vair.

Il a juste frappé à ma porte avec des dossiers à finir. Des dossiers épais comme ma moquette. Mais ils doivent être sa priorité. Alors oui, ce n’est pas évident d’avoir à l’attendre surtout quand on a attendu une personne comme lui depuis plus de deux ans.

J’ai décidé de l’attendre. De mettre de côté mes envies d’être constamment avec lui, de le toucher, d’être son centre d’intérêt. Et je ne peux pas vous dire à quel point c’est dur de résister, de se rendre le plus discrêt possible limite invisible. Le laisser faire les pas vers moi, ne pas le submerger sous les appels, les textos. Juste le laisser respirer.

Un sacrifice ? Non une reflexion. Pas un dilemme. Juste l’envie de le connaître, de le découvrir. Et de faire un bout de chemin avec lui.

Ce n’est pas simple. Mais il est là. Et tous les jours, il me rassure et me prouve à sa façon qu’il a envie d’être avec moi. Pas un autre. Moi. Je veux qu’il sache que c’est pareil pour moi.

Parce que si je ne sais pas ce qui lui plait chez moi, je ne sais que trop bien ce qui me plait chez lui. Et mon large sourire lorsque j’ai revu les premières photos de nous et nos premiers textos est un de mes petits bonheurs en ce moment.

Ce n’est pas simple ni facile. Mais j’ai envie de dire “et alors ?”. Je suis persuadé que ce serait moins bien si ça l’était.

Et Toi, lorsque tu les revois, souris-tu bêtement comme moi ?

Il y a tout juste une semaine, à la même heure, je dormais. J’étais tombé de sommeil dans tes bras.

Tout était si naturel. Direction chez moi. Ta pudeur à l’extérieur compensée par notre complicité taquine. Les mamours dans le taxi sous le flot de paroles du chauffeur. Ton bisou arraché dans le hall de l’immeuble. Et cette étreinte passionnée la porte à peine refermée.

Comme si, nous ne nous étions pas vu depuis longtemps. Comme si, nous nous retrouvions. Mais en fait, on se découvrait à peine.

Et après cette soirée enflammée (au sens propre), tu as ouvert tes bras pour que je m’y endorme. Et magie, le lendemain matin, nous étions toujours accolés.

Peau contre peau, corps à corps, et main dans la main.

C’était notre première nuit.

En Amour, les réponses aux questions mettent souvent du temps à venir. Et pendant tout ce laps de temps on peut craquer, déprimer, toucher le fond sans remonter. Et puis les réponses viennent, la situation s’éclaircit et on fait alors de bien curieuses découvertes qui changent tout.

J’ai ainsi découvert qu’une personne que j’adore craquait sur Mister Tendre et que cette personne souffrait du peu d’attention qu’il me prêtait alors qu’à l’inverse je souffrais de toute l’attention qu’il lui prêtait.

Dans ces situations là, je fais ce que j’ai toujours fait, je m’efface au profit d’un autre parce que le moindre pas que Mister Tendre fera vers moi est un pas qu’il ne fera pas vers cette autre personne. Et c’est quelque chose que je ne peux supporter malheureusement.

Et cette simple découverte a, alors, changé toute la donne. Je ne craque plus pour Mister Tendre…

Un garçon chasse l’autre. Du moins dans ma tête de midinette qui s’emballe…

Première Partie. Monsieur Tristounet faisait sa petit tête triste la première fois que l’on s’est rencontré. J’ai trouvé ça mignon mais je n’ai ressenti aucun papillon virevolter dans mon petit ventre. Puis combat de sms et mots gentils. Deuxième rendez-vous. Un autre nom sort dans la discussion. Monsieur Tristounet parle de quelqu’un d’autre. Mais je n’y prête aucune attention. Il pleut. C’est agréable. Un papillon dans le ventre. Je craque. Moment de se dire au revoir. Tension du baiser. Rien. La prochaine fois ? Pas de nouvelles. Un sms envoyé en éclaireur. Et une réponse renvoyée dans ma gueule. Il sort avec l’Autre Nom. Game Over.

Puis. Sms de Monsieur Tristounet. Célibataire ! Je ne suis pas un deuxième choix, sayonara.

Deuxième Partie. Monsieur Tendre. Bueno de chez Bueno. Casé donc intouchable en théorie. Couple qui bât de l’aile. Ca casse la théorie non ? Non. Oui. Non. Trop tard Alchimie. Lâché de papillons. Câlins et Tendresse. Fin de la soirée. Combat de sms “j’te chauffe tu me chauffes”. Puis rien. Déprime. Game Over.

Puis. Msn. Trop sûr de son pouvoir de séduction sur moi. Peut-être plus attiré par mes formes… Monsieur Tendre part en vacances. Moral au beau fixe. Sms de Monsieur Tendre. Moral au très beau fixe. Mais aucune illusion.

Troisième Partie. Monsieur Câlins. Beau Vietnamien. Rendez-vous câlin ? Marché conclu. No sex no pain. Belle soirée devant dvds. Câlins devant dvds. Baisers et dodo dans ses bras. Réveil. Suçons. Re-dodo. Re-câlins. Re-baisers. Fin du rendez-vous. Pas moyen. Casé de suite donc intouchable maintenant. Game Over.

Au suivant !

Mais à qui je parle moi ?

Adieu mes pages DeviantArt, adieu bientôt également mon LastFM et mon myspace dont je ne me sers absolument pas (les bonnes idées de Damien…). Je vais me concentrer ici.

Je reviens donc dans mon petit chez moi mais je préviens de suite que je vais être avare de posts.

Depuis Mai, toujours autant Susan Mayer, toujours autant célibataire et toujours au même taff mais ça c’est voulu. Remarque mon côté Susan Mayer je le kiffe bien aussi. Il n’y a que mon célibat… Mais je ne comprends rien aux hommes alors comment voulez-vous que je réussisse un jour à cocher “En couple” sur un formulaire administratif !!!

Deux garçons depuis Mai. Le premier, un vrai loup, s’est fait passé pour une brebis égarée et a joué les bachelors. Le second use d’une double personnalité effrayante pour une fois me tenir à distance, et une autre fois me faire craquer.

Les hommes ont tous des problèmes mentaux. Mais j’ai tiré une leçon de ma course au Jules.

“Les hommes sont comme les chevaux sauvages le long d’un ravin. Un pas de trop et ils se jètent dans le vide. Laisse-les plutôt venir à toi”.

Je vous laisse. Je complèterai ce blog bientôt. Et au moins maintenant, commentaires & archives. Champagne !