{Chéri, 7 }

23.01.09

Pour nos sept mois ensemble, j’ai pris sept décisions.

1. Il devient ma priorité. Ma seule priorité.

2. Je vais arrêter de l’embêter avec mes petits problèmes existentiels.

3. Je vais le rendre fier de Moi.

4. Je vais le rendre heureux.

5. Je vais le couvrir de cadeaux.

6. Je vais arrêter de lui casser la tête avec mes “Untel ci, Untel ça”.

7. Je vais continuer de l’aimer fort et encore.

L’an dernier, je souhaitais une révolution. Ma Révolution.

Cette année s’est écoulée. Et me voici, en 2009.

Beaucoup de peines cette année. Beaucoup de joies également. De nouvelles amitiés. Des adieux. Des retours. Des adieux à nouveau. Des retours, encore. Un nouveau travail. De longs trajets. Des crises. Des petits bonheurs. Des promesses. Certaines tenues. D’autres oubliées. Et de nouvelles à tenir. Et l’Amour.

Rencontrer mon Homme après une série de catastrophes amoureuses, de trahisons, de bla-blas, de mirages, d’étincelles, de foutages de gueule. Je souhaitais vivre une relation normale avec un garçon normal. Je souhaitais vivre de banalités en banalités. Parce que pour moi ces banalités étaient essentielles. Et me voici, en 2009, avec une Perle.

Affiner mes nouvelles amitiés. Me concentrer sur l’essentiel. Aussi. Et cette année, je ne retiendrai qu’une personne. Lui. Apprendre à le connaître. Et me dire qu’encore aujourd’hui, je ne le comprends pas toujours. J’aime beaucoup le Garçon aux yeux de couleurs différentes. Il est si atypique. Et notre relation aussi. Je n’y comprends rien. Mais je ne sais qu’une chose : il m’a fait une promesse. Et nous la réaliserons.

Récemment mes deux hommes se sont envoyés des messages dans mon dos. Evidemment je ne l’ai pas apprécié. Pas après ce qui m’est arrivé en début d’année. Mais le contenu de ces messages est une déclaration des deux. Une déclaration d’amour. Pour Moi.

Je commence l’année du mauvais pied. De petites contrariétés à régler. Mais tout ira bien. Tout ira bien.

Je sais ce que j’ai à faire. Je sais ce qu’il me reste à faire.

Berlin, c’était génial. Etre avec Lui, ses amis, parler allemand. Etre loin de Paris. J’ai adoré.

La semaine a été forte en émotion. Le retour de Berlin. Se remettre au travail. Je suis épuisé.

Le garçon aux yeux de couleurs différentes est parti pour Séoul sans avoir eu le temps de me voir. J’ai pris sur moi. “Ne t’inquiètes pas, je te ferai juste la tête pendant sept jours (après ton retour sinon c’est trop facile) huhu”. Je lui ai souhaité bon voyage avec cette peur qu’il m’oublie. Et…

Il vient de me faire une promesse. Je t’y emmènerai.

Ca m’a fait chaud au coeur. Je l’avoue. Je ne voulais pas prendre ses mots au sérieux mais on s’est appelé et…

Il pense à moi à l’autre bout du monde. C’est tout ce qui compte.

Samedi soir, à une soirée. Ton sosie. Oui le Tien. Un grand brun. J’ai regardé l’Homme aux milles charmes et il m’a dit “c’est vrai c’est troublant”. Etrange mais ça m’a fait plaisir. Plaisir de lui parler, de le toucher. J’ai pensé à Toi. Dis moi, honnêtement, tu repenses à moi de temps en temps ? Une musique, un sourire, un souvenir, est-ce que ça t’arrive ?

Jolies Lèvres. Six Mois. Dimanche. Six Mois d’un petit bonheur qui me va si bien. Six Mois de sa gentillesse, de ses belles attentions, six mois de Lui et de Moi. Hier il m’a fait rire. Il est si pressé de m’offrir mon cadeau de Noël. C’est si fort ce que je ressens quand je le regarde.

Mais lui non plus n’aime pas quand je le fixe. Tout comme le garçon aux yeux de couleurs différentes.

La Vie est si Belle. L’An dernier, je finissais l’année en pleurant. Là, je suis bien. Si bien.

Ma semaine de six jours infernale s’achève demain.

Une semaine difficile niveau boulot où il m’a fallu cumuler trois fonctions. Assez dur à vivre quand celle que vous occupez habituellement commence déjà à vous gonfler.

Une semaine difficile côté coeur. Le garçon aux yeux de couleurs différentes s’échappe. Sa rupture lui fait mal. Plus mal qu’il ne l’aurait cru. Le voir pleurer m’a tué. J’aurais dû faire quelque chose. Mais nous avons une règle entre nous. Et je n’ai pas le droit de la transgresser. Alors je n’ai pu qu’observer à distance (et pleurer à mon tour).

Je ne cacherai jamais que je l’aime. J’aimerais lire ses pensées. Mais en ai-je réellement besoin ? Toutes ces preuves, intentions, attentions ne sont-elles pas suffisantes ? Biensûr que si.

Une semaine difficile également côté moral. Le Mien. Volonté de changement. Normal, je finis mon cycle. Ma révolution autour du système solaire s’achève bientôt et j’ai des ré-ajustements à faire. Nécessaires pour avancer.

Dieu merci, Jolies Lèvres. Ce garçon que j’aime fort et qui tient ma tête pour que je ne me retourne pas. Il m’enlève samedi matin et m’emmène à Berlin. Berlin.

Ich Liebe ihn.

Je l’aime. Je n’y peux rien. Je les aime.

J’aime mon copain. C’est amusant comme les choses se sont faites naturellement. De balades en balades, main dans la main et petits mots sur l’oreiller. Je ne connais pas le futur. Pas celui-ci en tout cas. Mais je sais que le présent est agréable avec lui. Mes cicatrices sont plus jolies. Mon coeur moins lourd. Je remercie le Roi des Rois de me l’avoir envoyé.

J’aime ce garçon. Je l’ai rencontré. J’ai pris son bras et juré que je ne le lâcherai plus. J’ai ensuite posé ma tête sur son épaule et lui ai offert l’affection dont il manquait. Nos rapports sont compliqués. Des deux côtés avouons-le. Mais le voir pleurer aujourd’hui m’a rappelé o-combien je l’aimais. Parce que pour moi il est atypique. Beau de l’extérieur et magnifique de l’intérieur.

Alors oui je ne les aime pas de la même façon. Mais je les aime.

Tout comme j’ai aimé les messages pour mon anniversaire. Ces deux-là ont rusé. Le premier m’a bombardé de messages sur tous les supports possibles. Le second a volontairement été le dernier. Le 02 Décembre 2008 à 23h59. “J’ai été le premier l’année dernière, je suis le dernier cette année. Il faut bien que je me fasse remarquer”.

Des messages j’en ai eu. J’ai changé de numéro il y a quelques temps et pourtant j’en ai eu plus que d’habitude. Les habituels. Les comiques. Les adorables. Les courts. Les longs. Et les inattendus. Comme le Sien.

Merci d’avoir pensé à moi.

Je suis touché. Mes Hommes ont presque tous répondu à mon invitation. Ils sont venus samedi soir à la maison pour un couscous. Une soirée de non-anniversaire que je n’oublierai jamais.

Beaucoup de petits cadeaux. Beaucoup de fous rires. Beaucoup de taquineries. Beaucoup d’Eux. Et de Moi aussi.

Il s’est mis à neiger. C’était incroyable. Si beau. Et j’étais avec Lui pour la regarder tomber par la fenêtre.

Tout était presque magique Samedi soir. D’ailleurs, j’avais une baguette magique (et un déguisement de Sailor moon absolument tape-à-l’oeil qu’ils m’ont forcé à mettre…).

Mais j’ai senti que l’un d’entre eux n’allait pas bien. Le garçon aux yeux de couleurs différentes… Dieu sait que je l’aime. A tel point qu’il est le seul auquel je n’ai pu dire un mot lors de mon “discours”. Et je n’aime pas le savoir comme ça.

Alors je vais me servir de cette baguette magique et faire un voeu pour Lui.

Et je me rends compte que j’ai de la chance de sortir avec ce garçon. Si adorable. Si beau.

J’ai de la chance.

Oui, des “je t’aime” j’en ai entendu. Les amicaux. Les Familiaux. Les amoureux…

Je le disais Vendredi. Jolies Lèvres et moi. Cinq mois. Oh il y a eu des “je t’aime”. Mais toujours bien placés. Il sait les poser au bon moment. Au bon endroit. Il a du mal certes. Il a du mal à exprimer ses sentiments. Mais il y arrive. Pour Moi. Pour moi ça a toujours été plus facile.

Tellement facile. Et en même temps, j’ai eu du mal avec lui. Impossible. Impossible de lui dire. Pas après ce qui m’est arrivé. Pas après cette année. Pas après Lui.

Il y en a eu des “je t’aime”.

Je me souviens d’un “je t’aime” spontané. Au téléphone. Un soir comme ça. En raccrochant précipitamment. Je m’en suis souvenu récemment. Je l’avais oublié parce que, finalement, je n’y ai jamais cru. C’est triste n’est-ce pas ?

Je me souviens d’un “je t’aime”. Il avait bu et je l’ai harcelé de questions. Pour savoir comment il me voyait. Le Vietnamien avait répondu “mais biensûr que je t’aime, tu me fais chier avec tes grands yeux à la candy tu te fais toujours avoir par les mecs”.

Je me souviens d’un “je t’aime”. Par écrit. Lui aussi avait un peu bu. Le Géant m’aime. Je n’en ai jamais douté. Un soir. Seul à la maison. Après plusieurs messages échangés, je reçois ce message. Je t’aime. Un coup de marteau. Le lendemain, il ne s’en souvenait plus. Bien évidemment.

Et il y a quelques jours. “Je t’aime. A ma façon“. Lui. Lui qui ne m’a jamais parlé comme ça. Lui qui se transforme en statue quand je le touche. Lui qui ne s’ouvre jamais totalement. J’avoue que j’ai été ému. Presque aux larmes.

Des “je t’aime”. J’en ai entendu. J’en entends.

Et j’en devine. Parce qu’il y a ceux qui les pensent fort même s’ils ne le disent pas.

Et eux aussi me font du bien.

Le temps passe vite. Déjà cinq mois. Cinq mois avec Lui.

Avant-hier, avant de nous coucher, des mots. Des mots d’amour. Il n’est pas avare de compliments. Mais il mesure ces mots-là. Et là spontanément…

Moi aussi.

Dans un mois. Le sixième mois. La fin du pacte. On en reparlera au sixième mois. C’est ce que nous nous disons dès que le sujet du passé est abordé. On ne l’élude pas. On l’empêche juste de nous pourrir. Le cas des ex, le cas des blessures, le cas des histoires passées.

Dans un mois, on en reparlera. Ou pas. Comme il dit. Ou pas. A quoi bon.

Les mots sont là. Les sentiments aussi.

Mon anniversaire bientôt. Son cadeau aussi. Un joli weekend à Berlin.

Je respire.

En regardant Grey’s Anatomy ce soir, je me suis dit…

L’Année dernière, je pleurais parce que j’étais malheureux. Cette année, je pleure parce que je suis amoureux.

{Chéri, Habibi}

27.10.08

Ses belles lèvres. Ses câlins. Ses coups de tête. Ses coups de coeur. Ses attentions. Ses intentions. Ses jolis mots pour moi. Ses mains douées. Son corps superbe. Sa peau. Sa voix…

Quatre mois.

L’Anglais est revenu. Il a eu les couilles de m’écrire. Son Mea Culpa. Son envie de revenir. De s’expliquer. De tout recommencer. De nouvelles bases. De nouveaux “Moi”.

Un rêve étrange. Une année. Sa douceur. Sa gentillesse. Lui comme je l’ai connu. Bouleversé. Oui une année. Try.

Love to Love. Ses Jolies Lèvres. A moi. Pour moi.

Nos Quatre mois.