Révolution. C’est ce que je vois pour l’année qui arrive. Révolution. C’est ce que j’attends pour l’année qui vient.

Sekai wo kakumei Suru Chikara Wo !* Comme pour l’année qui s’écoule, le pouvoir de révolutionner le monde est à moi. Les changements que j’y ai entrepris ne m’ont pas mené où je l’espérais. Professionellement, je retourne à la case départ. Sentimentalement, aussi. Mais les cartes ne mentent jamais. La Révolution aura lieu.

A l’année prochaine. Je suis et je serai quelqu’un d’autre. Encore.

*Sekai Wo Kakumei Suru Chikara Wo ! Le pouvoir de révolutionner le monde dans Shojo Kakumei Utena.

Chère Mère Noël,

Mère Noël, si tu existes, cette année je voudrais un coeur flambant neuf, celui que je porte est trop abîmé.

Merci d’avance.
PS : et accessoirement un nouveau genou gauche, je suis tombé dans le métro aujourd’hui…

Lorsque je reçois à la maison, je ne fais pas les choses à moitié. Et vous savez à quel point je peux être une Bree ! Invités en petit comité. Penser à leur compatibilité. Penser aux moindres détails de la table. Acheter de quoi dresser la plus belle table possible. Musique d’ambiance adaptée. Penser au menu. Cette fois-ci tajine d’olives. Passer une journée en cuisine. Penser à l’entrée et au dessert. Vaiselle Impeccable. Les invités sont arrivés. Je suis le maître de maison. Je suis parfait.

Oui évidemment, lorsque l’on me connait on sait que c’est presque vrai. Presque. Passer des heures avec son coach “Déco et Arts de la Table” préféré. Noter la moindre de ses idées. Filer chez Casa et Printemps de la Maison. Ne pas acheter de Bolduck (très important). Appeler son traiteur personnel. Allô Mamaaaaaaaaaan. Eviter les fleuristes cotorep. Se rappeler une heure avant qu’il faut un dessert. Mettre un CD. Contrôler sa Susan-Mayer attitude. Et se tenir prêt.

Arrivée de ses invités. Les accueillir. Les installer. Ne pas se braquer si l’un d’entre eux vole votre place. Ne pas se braquer si l’un d’entre eux n’aime pas la musique d’ambiance choisie. Ne pas se braquer si l’un d’entre eux ne vous dit pas qu’il manque la vinaigrette. Ne pas se braquer si l’un d’entre eux préfère servir à votre place pour éviter les “incidents”. Et savourer la soirée.

Tout le monde a donc compris. J’ai tout fait de travers. Mais c’était bien. J’ai eu 6,5/10 sur ma table. Mon coach n’a pas approuvé mes personnalisations mais a jugé que pour une première c’était joli. Mes invités ont apprécié la soirée (le principal quand même). J’ai mis un moment à me lancer sur la vaisselle mais c’est bon c’est fait. Et ça sent le Lys dans toute la maison. C’est sucré.

On recommence quand ?

Et en prime, mon sapin kawai.

# Nouveaux rebondissements au travail. Mon nouveau directeur a décidé de me faire chier. Aucune de mes formules “pour faire plier un adversaire” ne fonctionne. Mais ça me booste pour ma future recherche d’emploi.

# Banqueroute. Je suis en liquidation judiciaire. Découvert égal à la prochaine paie. Dieu merci, pour mes pauses je compose, j’ai un menu offert Pomme de Pain et des sandwichs gratuits McDo. Eh oui, j’ai eu de la chance au Uno. J’économise.

# J’ai des propositions intéressantes. Des calins ou pire venant de garçons charmants. Et c’est étrange parce que je le veux et je le refuse en même temps. J’ai cette impression bizarre d’avoir perdu le goût de ces choses-là. Il y a un remède. Je pense. Alors j’attends.

# Même fauché, Manga Manga. Le dernier tome de Nana est d’une fadeur. Je suis déçu. Celui de Plaire à tout Prix est niais. Moyoco, tu me déçois ! Quant au dernier tome de Fruits Basket. Heureusement, il y avait le passage sur la mère de Tohru pour remonter le niveau. Et quel passage ! J’ai pleuré en plein bus. Là j’attends avec impatience le dernier L’infirmerie après les cours (collector !).

# Le soir, avant de me coucher, puisque de toute façon je ne fais pas de calins, je regarde un épisode de Charmed Saison 2. J’suis fan. Mais Prue pourrait mettre un soutif de temps en temps ?! Sinon je suis choqué d’apprendre que la saison 4 de Desperate Housewives ne comptera que neuf épisodes à cause de la grêve des scénaristes. Faut dire que depuis la saison 1, ils ont quand même grave merdé sur cette série.

Et là je file, j’ai du ménage à faire.
Bisoux

Après qu’un feu m’ait grillé les poils et fait sentir le cochon grillé la première nuit que j’ai passée avec Lui, après qu’une étagère pleine de vaisselle neuve, de couteaux et sur laquelle était posé le grille-pain me soit tombée dessus et assommé, je pensais que j’avais atteint le quotat d’accidents domestiques pour l’année.

La thèse selon laquelle mes parents en voulaient à ma vie avait été écartée, comme celle de mon petit frère selon laquelle je vivais un scénario analogue à celui du film “Destination Finale”. Mais ce soir, ça a recommencé.

Un empoisonnement. J’ai été victime d’un empoisonnement. Il y a quelques jours, ma mère était venue avec un caddie de courses. Caddie bienvenu en période de déficit budgétaire.

Ce soir, en préparant réchauffant l’un des petits plats surgelés choisis par ma mère, une odeur forte m’a mis la puce à l’oreille. Très vite, j’ai éteint le gaz, ouvert la fenêtre et jeté le contenu de la casserole. Puis en lisant à la loupe l’emballage, l’indication m’a sauté aux yeux : LARDONS.

 Maman, s’il te plait arrête le massacre.

Bonjour, je souhaiterais un aller simple pour le Bout du Monde s’il vous plait. Départ immédiat. Côté fenêtre. Non fumeur. Sans escale. Sans personne. Je n’ai pas besoin de bagages, je recommence.

Un rhume. Des chutes de tensions. Des éternuements toutes les six heures - chaque fois que le Rhin-Advil ne fait plus effet, en fait -. Maman qui s’écrie “tu as trop maigri, ton ventre est trop rentré” et Papa qui rajoute “Mange du pain !”.

Et pourtant le week-end ne fait que commencer. Enfin, il ne commencera que demain à 19h30. Ensuite, direction un anniversaire puis une expérience scientifique personnelle si tout se passe comme convenu.

Et Dimanche, ménage et dessins. Repos aussi. Et toujours Rhin-Advil. Oh et un peu de Charmed certainement. Piper me manque.

Bon Week-End.

Aujourd’hui, dans le meilleur des Mondes, nous aurions dû être tous les deux. Peu importe le lieu, peu importe la ville, nous aurions dû nous retrouver et être à deux.

Mais ton choix a été d’aller encore plus loin, d’ajouter encore quelques kilomètres à la distance qui nous sépare.

Ta voix au téléphone il y a quelques jours. J’en avais besoin. Vraiment et je l’attendais depuis une semaine. Une longue semaine pendant laquelle mon humeur vascillait. D’un versant à l’autre. Lumineuse ou sombre. Et puis ton prénom s’est affiché et j’ai décroché. Et Toi, qu’as-tu ressenti ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne renonce pas. Je ne pense pas que le Roi des Rois nous ait mis sur la route de l’un et de l’autre pour nous séparer ensuite. Alors je ne renonce pas.

Traite moi de fou si tu le veux. Oui je le suis. Je n’en suis pas encore à collectionner les photomatons ratés comme Nino, mais j’espère que comme lui tu viendras sonner à ma porte et que je t’accueillerai avec ce baiser qu’on a répété après le film.

(Commentaires Non Désirés Toujours)

Hier soir, c’est vrai je me suis senti seul. Très seul. Je dois peut-être m’y faire.

Il y a juste toutes ces questions dans ma tête. Tous ces faits qui se mélangent. Toute cette confusion autour de Moi et de ce que je ressens. Une sorte d’épisode schyzophrénique, de crise bipolaire.

Deux voix. Deux chemins différents. Deux ordres bien distincts.

Avancer. Reculer. Aller dans ce sens. Non dans l’Autre. Il faut le comprendre Il en avait besoin. Non Il n’avait que faire de tout cela, de Moi. Arrête. Continue. C’était Bien. C’était un Mensonge. Je veux sortir. Je veux rester à la maison. Je veux rencontrer du monde. Je ne veux voir personne. J’ai besoin de faire le vide. J’ai besoin de remplir le vide. J’aime ce que je fais. J’ai honte de ce que je fais. Pourquoi pas. Certainement pas. Pur. Impur. Je veux faire du Mal. Je ne peux pas faire du Mal. Je veux partir. Je veux rester. Me rendre invisible. Devenir le plus visible. Je veux comprendre. Je ne veux rien comprendre. Je veux lire ses pensées. Je ne veux rien savoir.

 

Et le pire, les pensées qui reviennent inlassablement. Je l’ai abandonné. Non c’est lui qui m’a abandonné. Il avait tout prévu. Il ne pouvait pas savoir. Il me voulait. Il ne me voulait pas. Avec un autre, il aurait pu. Cela aurait été pareil avec un autre. Je n’ai pas assez attendu. Je l’ai trop attendu.

 

Grossièrement. Un instant, je veux avancer. La minute d’après, je m’arrête et pense. Mais si j’avance sans lui, il ne voudra plus de moi. Il ne veut pas de Toi. Je l’ai abandonné. C’est lui qui t’a lâché depuis un moment mon grand. Non il me voulait. Il ne te voulait pas.

Forcément, quand l’épisode commence, j’ai l’impression que mon coeur tourne sans s’arrêter. C’est ce qui me fait mal.

Je n’ai pas de formule magique pour effacer les larmes. La mienne ne marche pas. Quant à la tienne, elle devait faire en sorte que “l’on se marie” si je m’en souviens bien.

Non je ne vais pas bien.
Oui je sens le vide.

Tu me manques certainement plus que je ne te manque.

Je suis ridicule.

Si j’avais une formule magique à dire, j’aimerais qu’elle vide mon coeur et ma tête parce que c’est insupportable.
(Commentaires non désirés sur ce billet pas plus qu’à l’extérieur. Oui je vous en veux encore).